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LE FAMILISTÈRE AUTREMENT

LES INSTANTANÉS DU FAMILISTÈRE

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La lessive pour faire la révolution

Jeudi 16h00 / Vendredi 14h00 / Samedi 14h00 ; 15h30

Buanderie-piscine, séchoir (à l’étage)


L’économie domestique, pivot de la transformation sociale

L’économie générale du Familistère justifie que soient réunies dans une même construction à proximité de la fonderie les fonctions grandes consommatrices d’eau chaude : lessive, bains, piscine. Laver son linge, se laver, nager : tel est le programme de la buanderie-piscine, véritable atelier de l’hygiène et de la santé physique. Pour les fouriéristes, la nouvelle organisation domestique collective est le point de départ de la révolution sociale.

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Esprits, êtes-vous là ?

Jeudi 16h00 ; 17h30 / Vendredi 14h00 / Samedi 14h00 ; 15h30

Appartement de Godin, 1er étage, bureau.


Spiritisme, phrénologie et réforme sociale

Le fouriérisme est une science de l’homme. Sa vision de la révolution sociale repose sur une connaissance de la nature humaine. Différents savoirs ou pseudo-savoirs, comme la phrénologie ou « crânologie » de Gall, sont ainsi convoqués pour donner une assise anthropologique à la réforme de la société. Pour Godin ou Marie Moret la réforme sociale est une œuvre autant spirituelle que matérielle. Leur pratique du spiritisme est une « expérience » de la communauté des esprits de l’humanité.

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Paysage en utopie

Jeudi 16h30 / Vendredi 14h30 / Samedi 14h30

Jardin d’agrément, serre


Une fabrique symbolique du paysage du palais

Parcs, promenades et jardins du Familistère remplissent des fonctions esthétiques, récréatives, hygiéniques, économiques et éducatives. Le jardin d’agrément a été créé sur le coteau de l’Oise avant la construction du palais. Le jardin est censé tenir le Familistère à distance des fumées de l’usine, les habitants s’y détendent à l’écart de l’agitation du palais et les enfants des écoles y acquièrent des connaissances pratiques. Son aménagement pittoresque veut évoquer une nature arcadienne. Du haut du jardin d’agrément, le paysage de la ville de Guise offre une synthèse de l’histoire de l’habitation humaine selon Godin.

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Une habitation slow-tech

Jeudi 15h00 ; 17h00 / Vendredi 10h30 ; 15h30 / Samedi 10h30

Pavillon central, la coupe grandeur nature (salle 13)


Ingénierie de l’habitat collectif du Familistère

Le Palais social, véritable machine à habiter ensemble, est conçue par Godin jusque dans ses moindres détails pour le bien-être individuel et collectif de ses habitants : multiplicité des circulations, escaliers adaptés au pas des plus jeunes et à celui des plus âgés, ventilation naturelle de la cour et des appartements, premiers vide-ordures du logement collectif… Reprenant les théories fouriéristes sur l’économie domestique et les théories hygiénistes, Godin est convaincu que la réforme de l’habitat est la condition du progrès social par la généralisation du bien-être.

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S’associer, coopérer, participer

Jeudi 15h30 ; 17h30 / Vendredi 11h00 / Samedi 11h00 ; 14h30

Pavillon central, le Familistère de 1859 à 1888, suite (salle 19)


Les rouages de l’Association coopérative du capital et du travail

L’Association coopérative du capital et du travail est fondée en 1880. Les travailleurs de l’usine et du Palais social deviennent les associés de la société du Familistère Godin & Cie, prennent part à la gestion de l’entreprise et à l’administration de la communauté, et s’approprient le capital apporté par Godin. Après sa mort, les associés élisent leur « administrateur-gérant ». Mais des tensions apparaissent. Tous ne bénéficient pas du statut d’associés habitants du Palais social. Les associés sont peu à peu perçus par les auxiliaires comme l’aristocratie ouvrière du Familistère. Pour des raisons économiques autant que sociales, l’association coopérative disparaît en 1968.

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Le berceau des utopiens

Jeudi 15h30 ; 17h00 / Vendredi 11h00 ; 15h30 / Samedi 11h00

Pavillon central, scène d’intérieur de 1867 (salle 20)


À propos de la petite enfance au Familistère

La scolarisation des enfants dans les écoles du Familistère est une condition de l’habitation des familles au Palais social, un devoir et, finalement, une obligation suivant les statuts de l’Association coopérative du capital et du travail. Une crèche et un asile (ou école maternelle) sont ouverts dès 1861 dans le premier pavillon d’habitation. En 1866, un bâtiment élevé à l’arrière du Palais social est destiné à la petite enfance : la nourricerie-pouponnat. Cet au sein de cet espace que Godin développa un modèle de berceau-hamac non berçant, portatif, à structure métallique reposant sur deux pieds en fonte de fer et muni du matelas décrit par le fouriériste Auguste Savardan, une litière de son.

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Les pieds sur Terre

Jeudi 15h00 ; 16h30 / Vendredi 10h30 ; 14h30 / Samedi 10h30

Pavillon central, les Fabriques de l’utopie (salle 31)

 

Quelques utopies concrètes aux XIXe et XXe siècle

Justice, égalité des droits, répartitions des richesses, commerce équitable… Du XIXème siècle à nos jours, des centaines d’expérimentations sociales radicales, aux motivations et aux organisations diverses et variées, éphémères ou durables, qui ont disparu ou existent encore, ayant la forme de microcommunautés ou de vastes villages… Ont été créées à travers le monde. Sous la forme d’un voyage numérique et d’une galerie d’objets, plus de 150 de ces essais d’une société nouvelle sont présentés au sein des « Fabriques de l’utopie » du Familistère de Guise. Ces tentatives traduisent une formidable aspiration à mettre en pratique, ici et maintenant, des idéaux profondément réformateurs, à donner l’exemple d’une alternative sociale crédible et à montrer pacifiquement la voie à suivre. On y trouve les tentatives de phalanstères fouriéristes en France ou aux États-Unis, les communautés owénistes britanniques et américaines, les communautés icariennes du Nouveau monde, de multiples expérimentations anarchistes, les kibboutzim de Palestine, les communautés Walden Two ou hippies des années 1960…

ET PLUS ENCORE...

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Le théâtre en miroir

Au parterre du théâtre du Familistère, en libre accès dans la limite des places disponibles.

Vendredi à 12h30 ; 13h00 ; 18h00 ; 18h30

Samedi à 12h30 ; 13h00 ; 19h00 ; 19h30

Durée : 15 minutes.

Par AnimaViva Productions en 2011

 

Et si Jean-Baptiste André Godin, transmettait lui-même aux visiteurs sa vision du théâtre du Familistère ?

Le spectateur est par ce dispositif multimédia immersif directement intégré à la scène qui se déroule sous ses yeux par un effet miroir. Il est le témoin des questionnements de Godin sur la place du théâtre et des écoles dans la société nouvelle et il assiste avec Godin à un débat sur l’éducation entre Jean-Jacques Rousseau, Charles Fourier et Victor Hugo.

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Jardin d’agrément

En libre accès de 10h00 à 17h30

 

Le Familistère a une vocation industrielle. La qualité de l’environnement naturel du palais compte toutefois beaucoup pour Godin. C’est une question d’hygiène. Mais il reste aussi sensible à l’imaginaire arcadien du phalanstère.

Le jardin, qui s’étend sur 1,2 hectare, est dessiné sur le coteau dominant la rivière. Sa composition est pittoresque : allées sinueuses, bassins, statues, kiosque rustique. C’est un jardin de délassement, mais aussi un jardin d’éducation et d’initiation à l’attention des enfants. Il a aussi une fonction commémorative : Godin et Marie Moret reposent en haut du jardin dans un imposant mausolée.

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Réalité virtuelle

« Le Palais »

Sur réservation préalable, à l’accueil du festival sur la place du Familistère.

Accès dans la cour de l’aile droite du Palais social.

Réservez vite l’expérience car le nombre de places est limité à 4 personnes chaque 1/2 heure !

Vendredi et Samedi en continu de 10h00 à 18h00.
 

Pour une découverte exclusive du prototype développé par Animaviva productions.
 

N.B : Par mesure d’hygiène, vos hôtes auront nettoyé votre casque avant votre expérience.

 

Venez rencontrer Jean-Baptiste André Godin au moment où il décide la création du Familistère.

Dans l’incertitude du lancement de son projet d’utopie concrète, il vous demandera votre aide pour définir les « équivalents de la richesse » qui sont au cœur de l’identité du Familistère.

Depuis la fin du XIXème siècle jusqu’à nos jours, au travers des appartements du Pavillon central, accompagnez Jean-Baptiste Godin dans ses réflexions, ses choix, ses réponses aux critiques… pour nourrir votre propre engagement vers le monde différent qu’il est urgent de construire ensemble.

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Jardin de la presqu’île 

En libre accès permanent

 

Le jardin de la presqu’île s’étend sur une dizaine d’hectares au nord du Familistère, entre l’Oise et un canal usinier. Conçu par Base Paysage, associé à l’architecte Christophe Lab, le jardin est formé par 500 parcelles bocagères « colorées » en pelouses, prairies, buissons et taillis pour donner avec la plus grande économie de moyens la plus grande diversité de paysage. La promenade sur des pontons de bois, aux lignes nettes, donne lieu à une expérience inédite du paysage.

À l’entrée du jardin s’élève l’œuvre « Debout, toujours » de l’artiste Stéphane Thidet, grand geste qui interroge la persistance de l’utopie et le travail avec le vivant : comment brandir un arbre (élément) par le moyen d’un autre arbre (matériau).

Dans la cabane toute proche, Benjamin Béni pourrait vous inviter pour participer à sa création « rencontre », qui insuffle une nouvelle conception de l'échange et de l'altérité.

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Visite nocturne

du Familistère

Sur réservation préalable, à l’accueil du festival sur la place du Familistère.

Samedi de 20h00 à 23h00

Départs chaque 1/2 heure

 

Retrouvez votre guide pour un parcours inédit au départ de la place du Familistère, aux pieds de Jean-Baptiste André Godin. 

Dans la pénombre et équipés de lampes frontales, préparez-vous à vivre une visite tout à fait insolite qui vous emmènera dans des espaces habituellement fermés au grand public. Prévoyez une petite laine et de bonnes chaussures pour vivre pleinement cette visite autrement.

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Exposition

« En bonne compagnie »

En accès libre de 10h00 à 19h00 dans le pavillon central : salle 4 et 5

 

Le CRP/ Centre régional de la photographie établi à Douchy-les-Mines dans le Nord fête son quarantième anniversaire avec 16 expositions organisées dans la Région Hauts-de-France.

En unissant leurs collections, le Familistère de Guise et le CRP/ mettent en regard les travaux de deux photographes qui font le portrait de leur communauté : Marie-Jeanne Dallet (1872-1941), jeune Familistérienne qui s’est initiée à la photographie pour représenter la population et les institutions du « Palais social » peu avant 1900 ; Kasimir Zgorecki (1904-1980), ancien chaudronnier devenu photographe professionnel, dont le studio immortalise la diaspora polonaise du Pas-de-Calais dans les années 1930. Le portrait collectif est pour l’une et pour l’autre le moyen d’affirmer l’identité d’un groupe social. Leurs images, dont les codes sont hérités de la tradition picturale, donnent à voir ce qui fait communauté. Le caractère populaire des sujets, l’intention sociologique des portraits comme l’intimité de l’artiste avec ses modèles font toute l’originalité de ce double corpus de photographies.

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